jeudi 17 juin 2010

Radio-Canada: les privilèges fiscaux des «corporations religieuses»

En octobre dernier, le magasine Second Regard posait la question suivante: est-ce que les privilèges fiscaux attachés aux «corporations religieuses» ont encore lieu d'être?

La question mérite d'être posé, surtout dans un contexte où la multinationale de scientologie, reconnue comme une «corporation religieuse» - et non pas comme une religion; la nuance est importante - peut faire des affaires d'or tout en ne payant pas sa juste part d'impôts.

Par exemple: si, à Québec, la secte a été facturé 63,668.21$ en taxes municipales, ce n'est pas le cas à Montréal. Selon le rôle foncier de la ville de Montréal, la valeur du bâtiment de la scientologie et du terrain situé au 4489 Papineau est, en date de mai 2010, de 673,500$. De ce montant, la ville de Montréal ne touche pas un cent de taxes municipales.

Est-ce normal pour une multinationale ayant un chiffre d'affaire de un milliard de dollars de ne pas payer un sou de taxes foncières sur une de leur propriété?






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