samedi 3 avril 2010

«Scientology, a history of violence» #5: Toujours attaquer, ne jamais se défendre

La cinquième et dernière partie de l'enquête d'Anderson Cooper à propos des abus de la scientologie est disponible sur YouTube. La première partie est disponible ici, la deuxième ici, la troisième ici et la quatrième ici.






Anderson Cooper revient pour une dernière fois sur le climat de violence qui règne dans les cadres supérieurs de la scientologie. Il interviewe trois ex-scientologues en réactions aux entrevues de leurs ex-femmes, des scientologues qui les accusaient de tous les maux de la Terre.

Cette série fut un désastre de relation publique pour la scientologie. L'agence de vigile et d'analyse médias Influence Communication a énuméré une liste des choses à ne pas faire lorsqu'une organisation est confronté à une controverse:

  • Attaquer la presse
  • Mentir
  • Miner la crédibilité des différents analystes
  • Nier au lieu de rectifier
  • Affirmer que tous les autres sont dans l'erreur sauf soi-même
  • Ne pas démontrer d'empathie
  • Ne pas affirmer sa volonté de collaborer au processus de vérification/enquête

La secte de scientologie a fait toutes ces erreurs. Normal, les portes-paroles préfèrent s'en remettre à ce qu'écrivait L. Ron Hubbard: «Never defend, always attack». Ne jamais se défendre, toujours attaquer. Une stratégie qui mène systématiquement au désastre. Comme si c'était possible, la scientologie a l'air encore plus étrange et dangereuse que jamais aux yeux du public.

La scientologie sort amoché de cette enquête diffusé partout à travers le monde sur les ondes de CNN International - donc, dans à peu près tous les hôtels, aéroports et toutes les capitales du monde ainsi que dans les cercles diplomatiques; et comme ce n'était pas assez, Anderson Cooper affirmait que la BBC menait sa propre enquête sur ses allégations.

Décidément, la scientologie n'est pas sortie du bois...

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