lundi 22 mars 2010

Le Nouvelliste: «Narconon de nouveau dans la controverse»




Dans son édition de ce matin, le quotidien de Trois-Rivières Le Nouvelliste reprend le témoignage de David Love au quotidien Le Soleil à propos des mauvais traitements à Narconon Trois-Rivières.

Extrait:

Le centre de désintoxication Narconon de Trois-Rivières, dont on soupçonne les liens avec l'Église de scientologie, se retrouve de nouveau plongé au centre de la controverse.

Cette fois, c'est la sortie publique survenue cette fin de semaine d'un ancien patient devenu intervenant au sein de l'organisation qui a fait rebondir le sujet dans l'actualité.

David Edgar Love, un individu de 57 ans de la région de Montréal, vient tout juste de déposer une plainte à la Commission des droits de la personne mais aussi à la Commission des normes du travail. Toutes deux enquêtent actuellement dans ce dossier.

L'ex-employé de Narconon dit subir un stress post-traumatique depuis sa sortie du centre, en mai 2009. Le harcèlement et les menaces auraient fait partie de son quotidien à l'intérieur de l'établissement du boulevard Parent. C'est du moins ce qu'il a raconté lors d'une entrevue accordée au Soleil.

Lors de cet entretien, Love a également levé le voile sur plusieurs techniques présumément utilisées dans ce centre où les méthodes d'intervention sont calquées sur les enseignements de Ron Hubbard, fondateur de l'Église de scientologie.

Selon son récit, Narconon exigerait de ses patients qu'ils subissent un régime de purification extrême consistant à absorber une quantité importante de vitamines et à passer plus de quatre heures quotidiennement à l'intérieur d'un sauna.

Ce dernier cite également l'exercice du cendrier, qui lui rappelle de biens mauvais souvenirs.

«Je devais crier au cendrier: «lève-toi», puis «assieds-toi», jusqu'à ce qu'il obéisse tout seul, a-t-il décrit au Soleil. Mais comme je n'arrivais pas à trouver le bon ton, il fallait que je lève le cendrier moi-même, encore et encore (...) Je suis chanceux de ne pas être devenu fou.»

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