mercredi 4 novembre 2009

À Susan Palmer, professeure d'études religieuses de Dawson College

Ce billet est une «spécial dédicace» à Mme Susan Palmer, professeure d'études religieuses du College Dawson de Montréal, de la part d'Anonymous.

Le quotidien américain USA Today a interviewé Mme Palmer pour un article sur la scientologie le 3 novembre 2009. Voici un extrait:


«Most religions, Scientology included, experience disagreement and leadership turmoil after a founder's death and survive, said Susan Palmer, a religious studies professor at Dawson College in Montreal.

"I think they'll end up like the Mormon church or Jehovah's Witnesses, that were very controversial in our time but now are largely accepted," Palmer said.»


La scientologie largement acceptée dans l'avenir?

Vous traitez de la scientologie avec pas mal de légèreté, Mme Palmer.

Comment trouvez-vous alors la légèreté avec laquelle La CCDH, un groupe de façade de la scientologie, traite le fameux cas de la fusillade au Collège Dawson?

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - POUR PUBLICATION IMMÉDIATE : 19 avril 2007
CONTACT: LOUISE CHENEL, COMMISSION DES CITOYENS POUR LES DROITS DE L'HOMME
TÉLÉPHONE: (418) 529-2267 COURRIEL: info@droitshumains.ca SITE INTERNET: www.droitshumains.ca

Des médicaments psychiatriques ont-ils rendus fou le tueur de Virginia Tech ?

La tragédie de Virginia Tech au cours de laquelle Cho Seung-Hui, un étudiant de 23 ans, a assassiné 32 personnes ramène une nouvelle fois au premier plan l’inertie des gouvernements à faire enquête sur le lien grandement documenté entre la violence dans les écoles et certains médicaments psychiatriques comme les antidépresseurs. Cho Seung-Hui avait été traité pour des « problèmes psychologiques » et des ordonnances de médicaments psychiatriques ont été retrouvées dans ses affaires. Kimveer Gill, le tueur de Dawson College à Montréal avait aussi été traité pour des problèmes psychologiques.

Au moins huit tueries récentes dans des écoles américaines, dont Columbine et Red Lake, ont été commises par des jeunes traités au moyen de médicaments psychiatriques reconnus par la FDA, l’équivalent américain de Santé Canada, pour causer des comportements suicidaires et maniaques, de la psychose, des hallucinations, de l’hostilité et des idées homicides.

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme (CCDH), une organisation sans but lucratif de surveillance de la santé mentale, fut la première à découvrir le lien entre les médicaments psychiatriques et la tuerie de Columbine et à faire connaître devant la FDA en 1991 les effets secondaires de violence et d’impulsion suicidaire des antidépresseurs. Au moment de l’audience publique de septembre 1991, la FDA avait déjà connaissance de plus de 17,600 cas d’effets secondaires sérieux qui lui avaient été rapportés, seulement au sujet de l’antidépresseur Prozac. Parmi ces cas d’effets secondaires sérieux, on retrouvait : 60 décès, 141 cas de psychoses, 391 cas d’overdoses intentionnelles, 402 cas d’hostilités incontrôlées et 991 tentatives de suicide. Malgré cela, les psychiatres qui siégeaient à cette audience publique votèrent pour exonérer de tout blâme le Prozac. Vous pouvez voir une vidéo sur ces audiences publiques en cliquant sur ce lien : http://www.cchr.org/index.cfm/19863

La CCDH met en garde la population contre les efforts de l’industrie psycho-pharmaceutique pour obscurcir une nouvelle fois la violence folle causée par les médicaments psychiatriques dans le but de protéger les dizaines de milliards de dollars de profits annuels résultant de la vente de ces médicaments.

Le silence coupable des psychiatres

Interrogés récemment par la CCDH sur ce qu’ils savent réellement à propos des troubles mentaux et des résultats de leurs traitements, des psychiatres participant à un congrès international ont révélé qu’ils ne connaissent pas du tout la cause des soi-disant troubles mentaux et qu’ils n’ont jamais guéri qui que ce soit. Ces réponses étonnantes pour le profane ne font que montrer le caractère pseudo-scientifique de la psychiatrie. Privée de tout moyen de diagnostic valide, la psychiatrie est en réalité uniquement basée sur des opinions, des théories et des consensus, le plus souvent amenés par des psychiatres influents ayant des liens financiers importants avec les compagnies pharmaceutiques. Pour voir les 5 premières minutes du documentaire « La psychiatrie : la vérité sur ses abus », cliquez sur ce lien : http://www.droitshumains.ça/dvd_abus.htm

Alors que l’article 10 du Code Civil du Québec oblige les professionnels de la santé à fournir toutes les informations pour permettre aux patients de donner un « consentement éclairé », les psychiatres cachent continuellement le fait qu’il n’existe aucune preuve de quelqu’ordre que ce soit que le cerveau ou les gènes des gens ont quoique ce soit à voir avec leurs problèmes émotionnels ou mentaux ou avec leurs comportements. En présentant la simple opinion du « déséquilibre chimique » comme étant un fait scientifique et en cachant aux personnes la très grande quantité de solutions non-chimiques éprouvées pour aider une personne en proie à des problèmes émotionnels, les psychiatres violent l’article 10 et empêchent les gens de pouvoir prendre une décision éclairée.

Mais il y a pire. Chaque médicament psychiatrique a des effets secondaires extrêmement importants qui en réalité dégradent la vie des patients et ces effets secondaires sont minimisés ou carrément cachés. Pour des informations supplémentaires sur les effets secondaires de ces médicaments, consultez les communiqués antérieurs de la CCDH à : http://www.droitshumains.ça/communiques.htm

Sauver la face

Étonnamment, la raison principale derrière le mutisme des intervenants dans les secteurs de la santé mentale et de l’éducation ne tiendrait pas tant à un manque d’informations valides qu’à une tentative maladroite de sauver la face ou sa réputation. En effet, pour beaucoup de psychiatres, psychologues, médecins et même enseignants (qui ont favorisé l’utilisation de psychostimulants comme le ritalin), les médicaments psychiatriques ne sont plus du tout une solution mais étant donné qu’ils en ont prescrit – ou qu’ils en ont recommandé – durant des années, ils ne peuvent pas se résoudre à se lever et à s’opposer ouvertement à leur utilisation de peur de « perdre la face et de devoir rendre des comptes. »

« Les intervenants des domaines de la santé et de l’éducation ont avant tout un problème de conscience et d’intégrité par rapport aux traitements psychiatriques et psychologiques. Mais heureusement, cela est enfin en train de changer. Au cours des derniers mois, des dizaines de représentants médicaux, médecins et autres intervenants ont eu le courage de se lever et de dire tout haut ce qu’ils pensaient tout bas et de raconter à quel point ces traitements en réalité empirent les gens au lieu de les aider », déclare Denis Côté, le Président de la CCDH Québec.

Toute personne désirant communiquer des informations au sujet de mauvais traitements psychiatriques ou psychologiques, d’effets secondaires sérieux à des médicaments psychiatriques ou de fraudes diverses impliquant des intervenants de la santé mentale, peut le faire en contactant la CCDH Québec au (418) 529-2267 ou via son site web : www.droitshumains.ça


Ce texte sur le sujet, provenant de la CCDH à Montréal, est aussi très intéressant:

«Pour publication immédiate

Publié: (01 novembre 2006) http://www.cnw.ca/en/releases/archive/November2006/01/c7207.html

Contacter: Richer Dumais

Directeur exécutif de la CCDH Montréal

Téléphone: 514-220-8316



L'influence des antidépresseurs:

combien d'autres morts faudra-t-il ?

Frappée par l'analogie entre la fusillade de Dawson et les sanglantes fusillades froidement commises antérieurement par des personnes traitées avec des antidépresseurs, la Commission des citoyens pour les droits de l'homme (CCDH) demande de nouveau que soit rendue publique l’analyse toxicologique effectuée sur Kimveer Gill.

La mère de Gill a rapporté que son fils avait reçu des soins pour dépression.»


Dans ce cas, Mme Palmer, pourquoi ne pas inviter la CCDH a venir présenter son exposition au Collège Dawson pour que la scientologie explique enfin aux étudiants les véritables causes (sic) de la tragédie du 13 septembre 2006?

Il n'y a pas de gêne. L'Université Concordia l'a fait en mars 2009.



Et ce n'est pas très cher. L'Université Concordia a vendu son intégrité pour quelques milliers de dollars...


P.S. Pour mémoire, Mme Palmer fait partie des auteurs de Scientology, livre qui a du mal à cacher son parti pris pour la défense de la scientologie.

Que du bon pour la réputation de Dawson College...

Anonymous don't just expose the cult of scientology, we also expose cult apologists.

Dawson College officials will be pleased, I'm sure.

1 commentaire:

  1. Voilà qui est fort juste.
    J'ai d'ailleurs écrit un long article sur les lénifiantes pratiques universitaires de Mme Palmer en matière sectaire :
    http://bit.ly/79Yz5G
    Voilà une dame pas très regardante sur ses fréquentations.

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